Formé à l’art dramatique au lycée et à l’université, Marcel Bozonnet joue son premier rôle dans Le cimetière des voitures d’Arrabal, dirigé par Victor Garcia. Il est ensuite engagé par Marcel Maréchal puis Patrice Chéreau et se perfectionne en s’initiant au chant et à la danse. De nombreuses rencontres jalonnent son parcours : Jean-Marie Villégier, Antoine Vitez, Petrika Ionesco, Philippe Adrien etc. Lire la suite.
Duccio Bellugi Vannuccini est acteur au Théâtre du Soleil, metteur en scène, et scénographe. Il est diplômé de l’école Marcel Marceau, a étudié à l’école de Pina Bausch, Jacques Lecoq, Étienne Decroux, et Annie Fratellini. Lire la suite.
Pendant sa période de formation de 1974 à 1980, Georges Bigot a joué sous la direction de Mario Naldi (Le Seigneur des Andes de M. Naldi), de Jacques-Henri Mirat (Le Livre de la Jungle d’après R. Kipling), de Franco Zefirelli, (Lorenzaccio de Musset à la Comédie Française), de Carlos Vitig-Montero (In America Cuicatl de Xavier Pomeray et Dissident ? Il va sans dire de Michel Vinaver). Lire la suite.
Issu d’une famille de théâtre ambulant, Maurice Durozier commence le théâtre dans son quartier du Bas Vernet à Perpignan dans les années 70 où il crée sa première compagnie, le Teatret del Vernet.
Il entre au théâtre du Soleil en 1980 ou il découvre le travail d’improvisation et s’initie aux différentes disciplines du théâtre oriental, source d’inspiration du travail de la troupe. Il participe en tant qu’acteur, au « cycle Shakespeare : Richard II, La nuit des rois, Henry IV », à « l’histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge », « l’Indiade », « les Atrides ».
En 1992, il crée sa compagnie, « les voyageurs de la nuit », pour laquelle il écrit, met en scène et joue : « Kalo », (prix villa Médicis hors les murs 1993).« Brûleur de planches » Bourse d’écriture Beaumarchais, 1998. « Désirs de mer » en 1999.
En 1964, Ariane Mnouchkine, avec un groupe d’amis, fonde le Théâtre du Soleil, qui occupe depuis lors une place très particulière dans le paysage théâtral français et international.
C’est sous son impulsion que sera créée ARTA en 1989 en association avec tous les théâtres de la Cartoucherie.
Georges Banu est l’auteur d’un nombre important d’ouvrages consacrés aux grandes figures de la scène contemporaine, de Brook à Warlikowski, ainsi qu’aux rapports du théâtre et de la peinture. Son dernier ouvrage Miniatures théoriques (Actes Sud) décline certaines «mythologies» du travail théâtral actuel et dans l’anthologie Shakespeare, le monde est une scène (Gallimard), il réunit les métaphores et les rapprochements du théâtre et de la vie qui fourmillent d’Hamlet à la Tempête. Georges Banu, professeur émérite, enseigne à la Sorbonne Nouvelle, dirige la série le Temps du théâtre aux éditions Actes Sud et assure la co-rédaction en chef de la revue Alternatives théâtrales.
Actrice depuis 1967, sous la direction d’Ariane Mnouchkine de 1968 à 1983 au Théâtre du Soleil, puis à Paris, en province et à l’étranger sous la direction entre autres de Bernard Sobel, Michelle Marquais, Bruno Boëglin, Jean-Louis Thamin, Declan Donnellan… Elle participe à de nombreux tournages de cinéma et de télévision sous la direction d’Ariane Mnouchkine, Charles Belmont, Michèle Rosier, André Michel, Rainer Erler, Jacques Malaterre, Gilles Béhat, Jean-Marc Seban… ainsi qu’à de nombreuses post-synchro. Elle participe à de nombreuses lectures, régulièrement. Depuis 2017, dans le cadre Sciences et Arts, elle participe avec Jean-Marc Bonnet-Bidaud (astrophysicien) à des conférences-spectacles : Les silences du Cosmos et Le premier matin du monde
Elle dirige de nombreux stages : Théâtre du Campagnol, Ecole Joséphine B au Théâtre du Ranelagh – Mise en scène de La dispute de Marivaux – Théâtre du Ranelagh, Atelier Théâtral de Beauvais, Atelier sur le jeu masqué en Chine à l’Institut de théâtre parlé de Pékin (équivalent de notre Conservatoire d’Art Dramatique.), Conservatoire National de région de Bordeaux : atelier sur Arlequin serviteur de deux maîtres de Goldoni, Teatro Guirigai de Madrid : stage sur le jeu masqué en collaboration avec Erhart Stiefel.
Atelier sur le jeu masqué (Marseille), Embarcadère de Besançon, Le Théâtre de Cherbourg, Université de Picardie, département des Arts du spectacle : Jeu de l’acteur. Conservatoire National de région de Bordeaux : atelier sur le jeu amoureux dans Shakespeare. ARTA atelier régulier sur le jeu masqué et depuis 2010 elle reçoit régulièrement les classes de Kâgne et d’Hypokâgne des lycées Lakanal et Blomet pour des journées sur l’espace théâtral dans le jeu masqué.
En septembre 2019, elle dirige un stage à The Central Academy Teater of Beijing (Chine)
Participe à de nombreux colloques aussi bien France qu’à l’étranger :
Chine, France : Académie Expérimentale des Théâtres, Maison du Conte, Colloque Meyerhold, Journées sur la formation organisées par UQÀM (Université du Québec), Russie (Olympiades).
En 1989, elle fonde avec Claire Duhamel, ARTA, Association de Recherche des Traditions de l’Acteur, avec les cinq théâtres de la Cartoucherie sous l’impulsion d’Ariane Mnouchkine. ARTA présidée par Paul-Louis Mignon de 1989 à 2006, puis par Louis Joinet, de 2007 à 2017 et actuellemnt par Georges Banu.
Depuis septembre 1999, elle partage la direction avec Jean-François Dusigne.
Acteur dans Bhopal Blue de Zeno Bianu, spectacle chorégraphique et musical de la Cie Brigitte Chataigner créé en 2015 à Rennes, programmé au Théâtre du Soleil nov/dec. 2016. Tournée en 2019.
Il enseigne en licence, master et doctorat, au sein du parcours « Scènes du monde, histoire et création ». Il se fonde sur une approche transculturelle et plurielle du théâtre, au croisement des études esthétiques, historiques, littéraires, mais aussi anthropologiques et socio-économiques. Création théâtrales et performatives, recherches-créations sont ainsi abordées au prisme des enjeux des bouleversements mondiaux de la culture. Interdisciplinaire et transculturel, ses enseignements visent à produire des connaissances et des compétences dans le champ des études théâtrales et transartistiques, à rendre compte du travail créatif, à comprendre et s’insérer dans le monde esthétique et socio-économique des arts en intégrant les enjeux contemporains mondiaux. Sa pédagogie vise au développement des compétences suivantes :
En acquérant plus spécifiquement les capacités :
Louis Joinet, président d’ARTA jusqu’en 2017, est un juriste français né à Nevers en 1934, expert indépendant auprès du Comité des droits de l’homme de l’ONU. Il a fondé le Syndicat de la magistrature en 1968. Il fut le premier directeur juridique de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, après le vote de la loi relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés du 6 janvier 1978. Il est conseiller des Premiers ministres de François Mitterrand entre 1981 et 1993. Il a été l’auteur, en 1997, des principes contre l’impunité du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, aussi appelés les «principes Joinet». Il a publié ses mémoires en 2013.
Claire Duhamel reste présente dans nos pensées, et la vie de cette maison lui doit beaucoup. Elle en a en effet posé les jalons en dirigeant ARTA avec Lucia Bensasson de 1989 à 1999. D’abord actrice, Claire a tourné dans les films d’Yves Ciampi, Alain Resnais, François Truffaut. En 1997, elle aura fait un bref retour au cinéma en tournant avec Mathieu Amalric. Parallèlement, elle a joué au théâtre sous la direction de metteurs en scène tels qu’Antoine Bourseiller et Jean-Louis Barrault. Appréciant ses qualités et sa force de caractère, Jean-Louis Barrault lui proposa de devenir administratrice du Théâtre des Nations en 1971 puis de la Compagnie Renaud-Barrault de 1972 à 1982. claire110Elle a ensuite accepté le poste délicat d’attachée culturelle à Santiago du Chili, sous la dictature de Pinochet. Elle s’y est employée à aider les artistes, tel Andres Perez Araya qui, bénéficiant d’une bourse pour venir en France, a rejoint en 1983 le Théâtre du Soleil. Après son retour en France en 1986, Claire a effectué quelques missions au Festival des Francophonies, au Festival d’Automne, puis avec les «Amis du Théâtre du Soleil». Elle a notamment mené l’opération «billets-mécènes» conçue pour subvenir au déficit de la compagnie avant la première de L’Indiade. Avec l’Association Française d’Action Artistique, elle fut aussi coordinatrice de «1789 Théâtre scolaire», un concours organisé pour célébrer le Bicentenaire de la Révolution Française.Claire a su mettre à profit ses relations et son expérience d’administratrice pour donner au développement d’ARTA l’assise nécessaire à son rayonnement.
Paul-Louis Mignon, Président d’ARTA de 1989 à 2006 où il confiera sa succession à Louis Joinet. Président d’honneur jusqu’à sa mort en novembre 2013, Paul Louis Mignon a été un éveilleur et un veilleur. Son soutien avisé aura fortement contribué à la fondation d’ARTA. A la fois témoin assidu et conteur passionné de toute une lignée de la vie théâtrale française, Paul-Louis fut l’un des artisans les plus actifs de l’Institut international du théâtre et du Théâtre des Nations entre 1954 et 1972, où il s’est soucié de diffuser la connaissance et d’initier le grand public à la découverte des théâtres du monde.
Malgré les différences de style, les codes spécifiques à chacun, on retrouve dans tous ces arts traditionnels, le travail sur la maîtrise du corps et de la voix, sur le rythme, sur la concentration, travail indispensable avant toute tentative d’expression. Ces techniques obligent l’acteur à un entraînement si précis qu’il est tout de suite confronté à ses faiblesses : manque de souplesse physique et psychique, difficulté à dissocier les mouvements, manque de rythme dans le corps et la parole. La première difficulté pour les acteurs occidentaux est le manque de souplesse physique et surtout «mentale».
Les acteurs arrivent pleins d’illusions, sûrs d’avoir déjà les qualités requises. Après cette phase de désillusion ils comprennent quelle est la lutte à engager, ils acceptent leurs limites et c’est là que le vrai travail commence… Paul-Louis Mignon, l’Esprit d’ARTA